Plaidoyer pour une Amie

Au mieux de mes connaissances, avec humilité et compassion, j’ai cherché pendant plusieurs années à accompagner et soutenir une Amie à travers le «mal-être» qui la terrassait. Cet état d’être qui même si elle se rendait pas compte, semblait la suivre avant qu’elle ne fasse ses premiers pas dans cette Vie.

Ensemble, nous avons vécu ses dépressions, versé ses larmes et soulagé ses peines. Tous les deux nous avons pu dépeindre ses ressentis, identifier ses rancunes et analyser ses peurs. Mais malheureusement, qu’à de très rares occasions nous a-t-elle permis d’étaler et d’inventorier ses rêves et ses espoirs.

À maintes reprises je me suis tenu debout devant l’Univers pour plaider sa cause. J’ai prié pour qu’On m’inspire et qu’On me souffle les mots avec lesquels j’arriverais à percer son épaisse carapace pour simplement en arriver, à toucher son Âme pour ramener à la surface l’enfant enseveli en elle.

Tant bien que mal pendant tout ce brouillard, j’ai médité, échangé et compati jusqu’au jour où devant l’évidence et pour mon propre Bien-être, j’ai dû renoncer et m’éloigner. Non par manque d’Amour et de compassion, mais plutôt à cause de cette muraille de redondances qui s’élevait encore et toujours, à travers nos échanges.

Puis, arriva ce fameux après-midi où comme à l’habitude elle prit place dans le fauteuil qui l’avait toujours accueilli et d’où elle me livrait en rafale ses états d’âme des derniers jours. Comme à l’habitude, je demeurai attentif à ses récriminations et compatissant au mal-être chronique qu’elle étalait de long en large, sur chaque pied carré de mon petit appartement.

Mais cette journée-là, mes silences ne ressemblaient à aucun de ceux qu’elle avait connus auparavant. Leur présence dans mon regard fut suffisante pour mettre fin à ses discours et lui imposer à son tour, de faire silence. Pour la première fois depuis toutes ces années, après lui avoir exposé mon impuissance devant la source de son mal-être, je me levai.

Sur mon bureau je ramassai une enveloppe que je lui remis. Un seul mot y était inscrit : « Sarah ».

*****

Aujourd’hui, cette lettre et son histoire, je la dédie à tous ceux et celles qui comme cette Amie, demeurent prisonniers d’un passé qui ne leur appartient plus mais que, malheureusement ils conservent encore et toujours, trop vivants en eux.

Je le fais en espérant qu’à travers ces mots, vous trouviez en vous les couleurs et la vitalité de « ren-Être » à nouveau. Que vous éprouviez le courage de repenser ces liens qui vous maintiennent prisonniers, captifs et à l’écart du Mieux Être que vous méritez.
Souvenez-vous, que votre passé n’est aujourd’hui que les résidus d’expériences auxquelles pour le meilleur ou pour le pire le cas échéant, vous avez donné votre consentement et auxquelles, vous vous êtes adonnés. Tous ces souvenirs et ces ressentis que vous convoyez encore ne font qu’obscurcir et assombrir la Lumière qui est en vous. Tout ce passé ne vous appartient plus dorénavant, et s’il tentait de vous interpeller à nouveau, n’y porter plus d’attention. Il n’a plus rien à vous enseigner.

Cette partie de vous, N’est PAS votre Vie ! Elle en est tout au plus, un chapitre dont il faut tourner la page pour laisser apparaître le suivant.

N’en conservez que les leçons car elles seules, sont votre Force !

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Plaidoyer pour une Amie

Au mieux de mes connaissances, avec humilité et compassion, j’ai cherché pendant plusieurs années à accompagner et soutenir une Amie à travers le «mal-être» qui la terrassait. Cet état d’être qui même si elle se rendait pas compte, semblait la suivre avant qu’elle ne fasse ses premiers pas dans cette Vie.

Ensemble, nous avons vécu ses dépressions, versé ses larmes et soulagé ses peines. Tous les deux nous avons pu dépeindre ses ressentis, identifier ses rancunes et analyser ses peurs. Mais malheureusement, qu’à de très rares occasions nous a-t-elle permis d’étaler et d’inventorier ses rêves et ses espoirs.

À maintes reprises je me suis tenu debout devant l’Univers pour plaider sa cause. J’ai prié pour qu’On m’inspire et qu’On me souffle les mots avec lesquels j’arriverais à percer son épaisse carapace pour simplement en arriver, à toucher son Âme pour ramener à la surface l’enfant enseveli en elle.

Tant bien que mal pendant tout ce brouillard, j’ai médité, échangé et compati jusqu’au jour où devant l’évidence et pour mon propre Bien-être, j’ai dû renoncer et m’éloigner. Non par manque d’Amour et de compassion, mais plutôt à cause de cette muraille de redondances qui s’élevait encore et toujours, à travers nos échanges.

Puis, arriva ce fameux après-midi où comme à l’habitude elle prit place dans le fauteuil qui l’avait toujours accueilli et d’où elle me livrait en rafale ses états d’âme des derniers jours. Comme à l’habitude, je demeurai attentif à ses récriminations et compatissant au mal-être chronique qu’elle étalait de long en large, sur chaque pied carré de mon petit appartement.

Mais cette journée-là, mes silences ne ressemblaient à aucun de ceux qu’elle avait connus auparavant. Leur présence dans mon regard fut suffisante pour mettre fin à ses discours et lui imposer à son tour, de faire silence. Pour la première fois depuis toutes ces années, après lui avoir exposé mon impuissance devant la source de son mal-être, je me levai.

Sur mon bureau je ramassai une enveloppe que je lui remis. Un seul mot y était inscrit : « Sarah ».

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Aujourd’hui, cette lettre et son histoire, je la dédie à tous ceux et celles qui comme cette Amie, demeurent prisonniers d’un passé qui ne leur appartient plus mais que, malheureusement ils conservent encore et toujours, trop vivants en eux.

Je le fais en espérant qu’à travers ces mots, vous trouviez en vous les couleurs et la vitalité de « ren-Être » à nouveau. Que vous éprouviez le courage de repenser ces liens qui vous maintiennent prisonniers, captifs et à l’écart du Mieux Être que vous méritez.
Souvenez-vous, que votre passé n’est aujourd’hui que les résidus d’expériences auxquelles pour le meilleur ou pour le pire le cas échéant, vous avez donné votre consentement et auxquelles, vous vous êtes adonnés. Tous ces souvenirs et ces ressentis que vous convoyez encore ne font qu’obscurcir et assombrir la Lumière qui est en vous. Tout ce passé ne vous appartient plus dorénavant, et s’il tentait de vous interpeller à nouveau, n’y porter plus d’attention. Il n’a plus rien à vous enseigner.

Cette partie de vous, N’est PAS votre Vie ! Elle en est tout au plus, un chapitre dont il faut tourner la page pour laisser apparaître le suivant.

N’en conservez que les leçons car elles seules, sont votre Force !

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by Chair of the Graduate Acting Program at NYU's Tis Zelda Fichander
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Au mieux de mes connaissances, avec humilité et compassion, j’ai cherché pendant plusieurs années à accompagner et soutenir une Amie à travers le «mal-être» qui la terrassait. Cet état d’être qui même si elle se rendait pas compte, semblait la suivre avant qu’elle ne fasse ses premiers pas dans cette Vie.

Ensemble, nous avons vécu ses dépressions, versé ses larmes et soulagé ses peines. Tous les deux nous avons pu dépeindre ses ressentis, identifier ses rancunes et analyser ses peurs. Mais malheureusement, qu’à de très rares occasions nous a-t-elle permis d’étaler et d’inventorier ses rêves et ses espoirs.

À maintes reprises je me suis tenu debout devant l’Univers pour plaider sa cause. J’ai prié pour qu’On m’inspire et qu’On me souffle les mots avec lesquels j’arriverais à percer son épaisse carapace pour simplement en arriver, à toucher son Âme pour ramener à la surface l’enfant enseveli en elle.

Tant bien que mal pendant tout ce brouillard, j’ai médité, échangé et compati jusqu’au jour où devant l’évidence et pour mon propre Bien-être, j’ai dû renoncer et m’éloigner. Non par manque d’Amour et de compassion, mais plutôt à cause de cette muraille de redondances qui s’élevait encore et toujours, à travers nos échanges.

Puis, arriva ce fameux après-midi où comme à l’habitude elle prit place dans le fauteuil qui l’avait toujours accueilli et d’où elle me livrait en rafale ses états d’âme des derniers jours. Comme à l’habitude, je demeurai attentif à ses récriminations et compatissant au mal-être chronique qu’elle étalait de long en large, sur chaque pied carré de mon petit appartement.

Mais cette journée-là, mes silences ne ressemblaient à aucun de ceux qu’elle avait connus auparavant. Leur présence dans mon regard fut suffisante pour mettre fin à ses discours et lui imposer à son tour, de faire silence. Pour la première fois depuis toutes ces années, après lui avoir exposé mon impuissance devant la source de son mal-être, je me levai.

Sur mon bureau je ramassai une enveloppe que je lui remis. Un seul mot y était inscrit : « Sarah ».

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Aujourd’hui, cette lettre et son histoire, je la dédie à tous ceux et celles qui comme cette Amie, demeurent prisonniers d’un passé qui ne leur appartient plus mais que, malheureusement ils conservent encore et toujours, trop vivants en eux.

Je le fais en espérant qu’à travers ces mots, vous trouviez en vous les couleurs et la vitalité de « ren-Être » à nouveau. Que vous éprouviez le courage de repenser ces liens qui vous maintiennent prisonniers, captifs et à l’écart du Mieux Être que vous méritez.
Souvenez-vous, que votre passé n’est aujourd’hui que les résidus d’expériences auxquelles pour le meilleur ou pour le pire le cas échéant, vous avez donné votre consentement et auxquelles, vous vous êtes adonnés. Tous ces souvenirs et ces ressentis que vous convoyez encore ne font qu’obscurcir et assombrir la Lumière qui est en vous. Tout ce passé ne vous appartient plus dorénavant, et s’il tentait de vous interpeller à nouveau, n’y porter plus d’attention. Il n’a plus rien à vous enseigner.

Cette partie de vous, N’est PAS votre Vie ! Elle en est tout au plus, un chapitre dont il faut tourner la page pour laisser apparaître le suivant.

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Product Details

BN ID: 2940154027738
Publisher: Serge Perreault
Publication date: 03/20/2017
Sold by: Smashwords
Format: eBook
File size: 206 KB
Language: French

About the Author

Né au Québec et issu d’une très nombreuse famille, dès mon plus jeune âge, la Vie m’a permis un parcours extraordinaire, meublé d’expériences humaines intenses, d’enseignements et d’apprentissages profonds. Le rêve de découvrir le monde et de rencontrer tous ces hommes et femmes soumis à des coutumes et des traditions qui m’étaient inconnues, m’habitait au plus haut point. La Vie reconnaissant en moi ce grand désir d’apprendre, m’outilla de façon à ce que dès le début de la vingtaine, je puisse entreprendre divers périples à l’étranger. Tous ces nombreux séjours furent agrémentés de milliers de rencontres à travers différentes sociétés, cultures et religions que tristement, la peur et la crainte de l’inconnu conservent plutôt hermétiques. En fait, il ne fût pas très long avant que je ne découvre que toute cette merveilleuse diversité qui séjourne sur notre petite planète bleue représentait une source incroyable de savoirs, de leçons et d'Évolution pour l’Être que nous sommes. Parmi tous ces peuples que j’ai côtoyés, je me sentais chez moi partout où on voulait bien m’accueillir. De retour au pays, j’ai été attristé de constater que la valeur de l’Être que j’avais appris à chérir et à prioriser depuis ma plus tendre enfance ne s’y trouvait plus. Que contrairement à un bon vin, un fromage ou une œuvre d’Art, dans nos sociétés modernes, on n’accordait plus à l’Être la valeur des ans et de l’expérience. À l'évidence, l’Humanité actuelle se prive bêtement d’énormes richesses refermant un potentiel incalculable. Toute cette richesse sacrifiée par pure ignorance de ce qu’est la Vie et son Essence qui circule dans les veines de toutes créatures vivantes dotées d’un cœur. De façon insidieuse, « l’avoir » s’était emparé de l’esprit des hommes. La flatterie des reconnaissances sociales mais surtout le pouvoir que procure l’argent, avaient abruti les hommes au point qu’ils avaient peine à se reconnaître un, l’autre. Dans ce monde que je redécouvrais et que je croyais être encore le mien, l’Être n’avait plus sa place. Elle n’existait plus que dans l’Esprit d’une minorité d’Hommes dont la Conscience était demeurée en Éveil. Très vite, je me suis rendu compte que dans presque tous les domaines de la vie moderne, notre race d’hommes courrait à sa perte. Que de ne tout considérer qu’à travers les lunettes de l’avoir et de l’ego, finirait bientôt par tout détruire. Dans de rares domaines de nos vies ai-je pu retrouver l’Harmonie, la Paix et l’Amour que j’avais ramené dans mes bagages. Tout, dans la gestion du quotidien ne relève plus que de ce qui est extérieure à l’Être. Tous les systèmes politiques dont nous nous sommes dotés sont corrompus jusqu’à la moelle, notre Environnement se meurt et les Ressources de toute la Planète sont entre les mains de quelques uns qui font tout en leur pouvoir, pour éviter de les partager équitablement. La responsabilisation de l’homme envers lui-même et son Habitat est presque totalement disparue. De remettre cet immense pouvoir aux mains de faux dirigeants, ne peut relever que de la démence. Les hommes d’aujourd’hui n’ont plus comme seul moyen pour se reconnaître entre eux, que le pouvoir de l’avoir. C’est suite à cette prise de Conscience que l’Art de m’exprimer à travers les mots prit en moi une ampleur telle qu’il s’appropria toutes les espaces vides que mon retour au pays avaient déplorablement creusées dans ma Vie. Le désir profond de redonner à l’Être les lettres de noblesse que l’avoir lui a si insidieusement subtilisée allait devenir ma priorité. Et pour ramener l’homme sur le Chemin qu’il a perdu, une seule Voie demeurait encore praticable et ouverte à tous. Celle de « l’Éveil des Consciences ». Je ressens cet immense besoin de partager avec tous ceux et celles qui oseraient s’y aventurer avec moi, tout ce semblant de vie humaine qui torture l’Âme, et qui l’empêche de propulser l’Être, vers sa propre Évolution. Des solutions pacifiques doivent être mises en place afin que les hommes redeviennent des Hommes. Libres et indépendants de l'avoir et que notre humanité devienne enfin, cette Humanité dont nous nous languissons tous, de voir apparaître. « Seul l’Éveil de la Conscience, peut permette la compréhension en toute chose. Le divorce du Cœur et de la raison est un trop lourd tribut à payer pour continuer à en accepter sa propagation. Que la Vie vous ouvre grande la Voie vers la compréhension des tous ces mystères d’hommes qui en fait, n’en n’ont jamais vraiment été ! » Et de grâce ! Pour votre propre Évolution, ne vous contentez pas de simplement vivre votre Vie. EXPÉRIMENTEZ-LA !

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