Les herbes folles de l'été: Ce que femme veut, Dieu le veut... et le Diable l'accomplit...
... J’ai écrit « plusieurs mois, si l’on veut ». C’est qu’en fait, malgré tous nos efforts, mon amante et moi ne nous voyions pas souvent. Combien de temps réel auraient représenté ces mois si on avait additionné les moments de nos rencontres ? Pas grand-chose, je le crains. J’en souffrais de manière épouvantable. Cependant, ne nous y trompons pas, je n’avais pas cessé d’aimer ma femme. Je l’appréciais, je l’admirais, je continuais d’être sensible à son charme et sa sensualité. Son odeur, lorsque je m’étendais près d’elle continuait à me troubler. J’aimais ses chairs fraîches et fermes. J’allais de l’une à l’autre, en finissant par ne plus savoir laquelle des deux je trompais.
Alors, me direz-vous, pourquoi cette double vie, pourquoi cette fascination pour l’autre. C’était que jamais femme ne m’avait troublé comme elle. Je n’avais jamais éprouvé rien de plus violent, de plus dévorant, de plus illimité. Lorsque j’étais loin d’elle, je ne songeais qu’à la rejoindre. Et quand j’étais avec elle, je souffrais déjà de la séparation qui allait suivre. Je ne pouvais me passer d’elle. J’aurais voulu en permanence l’entendre, la toucher, la serrer dans mes bras, poser mes lèvres sur sa nuque, la caresser, l’étreindre. Ce n’était bien sûr pas possible, et ce ne l’était que de loin en loin.
EXTRAIT
La première fois que je trompais ma femme, ce fut par crainte du ridicule ! C'est en soi ridicule, je l'admets volontiers...
Démographe par goût, statisticien par formation, je devins par nécessité professionnelle, ingénieur financier. L’on ne compte plus le nombre de montages que j'ai conçus, plus particulièrement pour de grandes réalisations immobilières. Après plusieurs années passées dans une société de financement, j'ai rejoint une société d'ingénierie qui m'a, d'un projet à l'autre, propulsé de par le monde.
Il me vint vers la quarantaine l'envie de créer ma propre affaire. J'y ai assez bien réussi. Hormis la satisfaction matérielle de comptes équilibrés, j'ai eu celle, morale, de voir mes anciens partenaires m'appeler parfois à la rescousse pour des dossiers particulièrement sophistiqués.
À PROPOS DE L'AUTEUR
David Max Benoliel récidive ici dans le roman d’amour. Dans le précédent, Jusqu’à ce que l’amour nous sépare l’histoire était sous-tendue par un secret bien caché, comme dans un thriller tel qu’il les aime. Dans celui-ci les affres de la passion vont faire passer Octavia et Saül, un peu à leur insu, de l’aventure à la passion, puis à l’amour. L’auteur ne veut pas se borner à orchestrer le ballet de leur existence. Il veut aussi les placer dans une perspective de réconciliation avec eux-mêmes et autrui, une sorte d’utopie morale et sentimentale.
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Alors, me direz-vous, pourquoi cette double vie, pourquoi cette fascination pour l’autre. C’était que jamais femme ne m’avait troublé comme elle. Je n’avais jamais éprouvé rien de plus violent, de plus dévorant, de plus illimité. Lorsque j’étais loin d’elle, je ne songeais qu’à la rejoindre. Et quand j’étais avec elle, je souffrais déjà de la séparation qui allait suivre. Je ne pouvais me passer d’elle. J’aurais voulu en permanence l’entendre, la toucher, la serrer dans mes bras, poser mes lèvres sur sa nuque, la caresser, l’étreindre. Ce n’était bien sûr pas possible, et ce ne l’était que de loin en loin.
EXTRAIT
La première fois que je trompais ma femme, ce fut par crainte du ridicule ! C'est en soi ridicule, je l'admets volontiers...
Démographe par goût, statisticien par formation, je devins par nécessité professionnelle, ingénieur financier. L’on ne compte plus le nombre de montages que j'ai conçus, plus particulièrement pour de grandes réalisations immobilières. Après plusieurs années passées dans une société de financement, j'ai rejoint une société d'ingénierie qui m'a, d'un projet à l'autre, propulsé de par le monde.
Il me vint vers la quarantaine l'envie de créer ma propre affaire. J'y ai assez bien réussi. Hormis la satisfaction matérielle de comptes équilibrés, j'ai eu celle, morale, de voir mes anciens partenaires m'appeler parfois à la rescousse pour des dossiers particulièrement sophistiqués.
À PROPOS DE L'AUTEUR
David Max Benoliel récidive ici dans le roman d’amour. Dans le précédent, Jusqu’à ce que l’amour nous sépare l’histoire était sous-tendue par un secret bien caché, comme dans un thriller tel qu’il les aime. Dans celui-ci les affres de la passion vont faire passer Octavia et Saül, un peu à leur insu, de l’aventure à la passion, puis à l’amour. L’auteur ne veut pas se borner à orchestrer le ballet de leur existence. Il veut aussi les placer dans une perspective de réconciliation avec eux-mêmes et autrui, une sorte d’utopie morale et sentimentale.
Les herbes folles de l'été: Ce que femme veut, Dieu le veut... et le Diable l'accomplit...
... J’ai écrit « plusieurs mois, si l’on veut ». C’est qu’en fait, malgré tous nos efforts, mon amante et moi ne nous voyions pas souvent. Combien de temps réel auraient représenté ces mois si on avait additionné les moments de nos rencontres ? Pas grand-chose, je le crains. J’en souffrais de manière épouvantable. Cependant, ne nous y trompons pas, je n’avais pas cessé d’aimer ma femme. Je l’appréciais, je l’admirais, je continuais d’être sensible à son charme et sa sensualité. Son odeur, lorsque je m’étendais près d’elle continuait à me troubler. J’aimais ses chairs fraîches et fermes. J’allais de l’une à l’autre, en finissant par ne plus savoir laquelle des deux je trompais.
Alors, me direz-vous, pourquoi cette double vie, pourquoi cette fascination pour l’autre. C’était que jamais femme ne m’avait troublé comme elle. Je n’avais jamais éprouvé rien de plus violent, de plus dévorant, de plus illimité. Lorsque j’étais loin d’elle, je ne songeais qu’à la rejoindre. Et quand j’étais avec elle, je souffrais déjà de la séparation qui allait suivre. Je ne pouvais me passer d’elle. J’aurais voulu en permanence l’entendre, la toucher, la serrer dans mes bras, poser mes lèvres sur sa nuque, la caresser, l’étreindre. Ce n’était bien sûr pas possible, et ce ne l’était que de loin en loin.
EXTRAIT
La première fois que je trompais ma femme, ce fut par crainte du ridicule ! C'est en soi ridicule, je l'admets volontiers...
Démographe par goût, statisticien par formation, je devins par nécessité professionnelle, ingénieur financier. L’on ne compte plus le nombre de montages que j'ai conçus, plus particulièrement pour de grandes réalisations immobilières. Après plusieurs années passées dans une société de financement, j'ai rejoint une société d'ingénierie qui m'a, d'un projet à l'autre, propulsé de par le monde.
Il me vint vers la quarantaine l'envie de créer ma propre affaire. J'y ai assez bien réussi. Hormis la satisfaction matérielle de comptes équilibrés, j'ai eu celle, morale, de voir mes anciens partenaires m'appeler parfois à la rescousse pour des dossiers particulièrement sophistiqués.
À PROPOS DE L'AUTEUR
David Max Benoliel récidive ici dans le roman d’amour. Dans le précédent, Jusqu’à ce que l’amour nous sépare l’histoire était sous-tendue par un secret bien caché, comme dans un thriller tel qu’il les aime. Dans celui-ci les affres de la passion vont faire passer Octavia et Saül, un peu à leur insu, de l’aventure à la passion, puis à l’amour. L’auteur ne veut pas se borner à orchestrer le ballet de leur existence. Il veut aussi les placer dans une perspective de réconciliation avec eux-mêmes et autrui, une sorte d’utopie morale et sentimentale.
Alors, me direz-vous, pourquoi cette double vie, pourquoi cette fascination pour l’autre. C’était que jamais femme ne m’avait troublé comme elle. Je n’avais jamais éprouvé rien de plus violent, de plus dévorant, de plus illimité. Lorsque j’étais loin d’elle, je ne songeais qu’à la rejoindre. Et quand j’étais avec elle, je souffrais déjà de la séparation qui allait suivre. Je ne pouvais me passer d’elle. J’aurais voulu en permanence l’entendre, la toucher, la serrer dans mes bras, poser mes lèvres sur sa nuque, la caresser, l’étreindre. Ce n’était bien sûr pas possible, et ce ne l’était que de loin en loin.
EXTRAIT
La première fois que je trompais ma femme, ce fut par crainte du ridicule ! C'est en soi ridicule, je l'admets volontiers...
Démographe par goût, statisticien par formation, je devins par nécessité professionnelle, ingénieur financier. L’on ne compte plus le nombre de montages que j'ai conçus, plus particulièrement pour de grandes réalisations immobilières. Après plusieurs années passées dans une société de financement, j'ai rejoint une société d'ingénierie qui m'a, d'un projet à l'autre, propulsé de par le monde.
Il me vint vers la quarantaine l'envie de créer ma propre affaire. J'y ai assez bien réussi. Hormis la satisfaction matérielle de comptes équilibrés, j'ai eu celle, morale, de voir mes anciens partenaires m'appeler parfois à la rescousse pour des dossiers particulièrement sophistiqués.
À PROPOS DE L'AUTEUR
David Max Benoliel récidive ici dans le roman d’amour. Dans le précédent, Jusqu’à ce que l’amour nous sépare l’histoire était sous-tendue par un secret bien caché, comme dans un thriller tel qu’il les aime. Dans celui-ci les affres de la passion vont faire passer Octavia et Saül, un peu à leur insu, de l’aventure à la passion, puis à l’amour. L’auteur ne veut pas se borner à orchestrer le ballet de leur existence. Il veut aussi les placer dans une perspective de réconciliation avec eux-mêmes et autrui, une sorte d’utopie morale et sentimentale.
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Product Details
ISBN-13: | 9782359625233 |
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Publisher: | Editions Ex Aequo |
Publication date: | 01/30/2017 |
Series: | Accroch'Coeur |
Sold by: | Barnes & Noble |
Format: | eBook |
Pages: | 220 |
File size: | 2 MB |
Language: | French |
From the B&N Reads Blog